A l’approche du Clasico, Luis Suarez s’est confié au Guardian qui publiera d’ailleurs ce week-end un extrait de l’autobiographie du joueur uruguayen, intitulé « Crossing The Line – My Story », qui sortira début novembre. Le nouveau joueur du FC Barcelone a expliqué pourquoi il mordait aussi souvent ses adversaires. Cependant, des spécialistes l’aident en ce moment à ce sujet.

« Honnêtement, je peux dire que je ne suis pas le Luis sur et en dehors du terrain. Quand je ne suis pas sur le terrain, je suis très calme. Je suis très famille. Parfois, sur le terrain, tu peux agir de manière inappropriée mais je continuer à ne pas me voir de la même manière que les autres.

Tout le monde possède différentes manières de se défendre. Dans mon cas, la pression et la tension s’expriment par les morsures. D’autres joueurs réagissent en cassent des jambes, ou des nez des autres joueurs. Ce qui s’est passé avec Chiellini a été vu comme le pire. Je comprends que mordre constitue une mauvaise chose.

Je pense à toutes les mauvaises choses que j’ai vécues dans le passé. Je crois que je suis sur le bon chemin. Des personnes sont là pour m’aider, les bonnes personnes. »

Par ailleurs, El Pistolero est aussi revenu sur les accusations de racisme dont il a dû faire face. Selon lui, il n’y a jamais eu des preuves car il n’est pas raciste.

« Je sais que j’ai eu tort avec les morsures mais j’ai été accusé de racisme sans preuves. Il y avait beaucoup de caméras mais pas de preuves. Ce qui me blesse le plus, c’est que c’était pas parole contre la leurs.
Chaque culture à sa façon de s’exprimer. Negro, c’est un mot qu’on utilise tout le temps en Uruguay, que la personne soit noire ou pas. Ce n’est pas connoté et une manière de l’utiliser totalement différente qu’en Angleterre.
Je n’avais pas l’intention d’insulter Evra ? Je lui ai juste : ‘Pourquoi, negro ?’ »