Barça : Rakitic « Nous respectons la Juve mais dans nos têtes, il n’y a rien d’autre que la victoire »

Barça : Rakitic « Nous respectons la Juve mais dans nos têtes, il n’y a rien d’autre que la victoire »
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Alors que la finale de la Ligue des Champions entre la Juventus et le FC Barcelone approche, Ivan Rakitić s’est confié à l’UEFA sur le sujet. Par la même occasion, le milieu de terrain croate est revenu sur une très belle une première saison avec le club blaugrana, déjà ponctuée de deux titres (Liga et Copa del Rey).

« Quand je suis arrivé à Séville, je ne savais pas du tout où je débarquais. J’avais regardé sur une carte, je connaissais l’histoire de l’équipe, et c’est tout. Ensuite, dès les premiers jours, j’ai compris ce que signifiaient le club et la ville, et cela alors que je ne parlais pas un mot d’espagnol. Honnêtement, je ne pensais pas m’adapter aussi bien et aussi vite, surtout qu’en Andalousie, il y a un accent particulier. Je me souviens de mes conversations avec mes coéquipiers Jesús Navas, Antonio Puerta ou Juan Cala. C’était toute une aventure !

On m’a souvent dit que les gens des Balkans avaient un talent particulier pour s’adapter. Peut-être ! Dans mon cas, je crois que cela est dû aux personnes qui m’entourent. Le fait d’avoir beaucoup de bons amis et de former une famille a été fondamental.

Je crois que chaque étape de ma carrière a été importante, au sens où chaque étape m’a permis de grandir. Après, il est évident que le style de football pratiqué en Liga a rendu les choses plus faciles pour moi. Et puis, j’ai eu la chance d’arriver à un moment où, à Séville comme à Barcelone, le club était en phase de rénovation. Ça m’a permis d’avoir tout de suite plus de responsabilités. Cela m’a vite mis en confiance.

Mon état d’esprit en arrivant à Barcelone était de ne pas rêver, mais de vivre cette expérience à fond. Cela dit, j’étais parfaitement conscient que la régularité se mérite. À Séville, je jouais tout le temps, parfois même blessé, contre l’avis des médecins. J’ai toujours eu comme attitude de serrer les dents et d’être prêt le moment voulu. C’est pour ça que je travaille. C’est aussi pour ça que je vis.

Luis Enrique est un grand travailleur. Il n’oublie aucun détail et essaie de nous préparer le mieux possible. Il fait partie des entraîneurs qui savent tirer le meilleur de chaque joueur et les résultats sont immédiats. Nous avons une confiance totale en lui et c’est pour ça que nous avons pu rester unis jusqu’au bout.

À ma droite, j’ai le meilleur joueur de l’histoire du football. Il a d’abord fallu que j’intègre ça. Il a des déplacements différents de n’importe quel autre ailier au monde. J’ai aussi à côté de moi le meilleur latéral, qui très souvent se transforme en attaquant. Une de mes principales fonctions est d’analyser la situation pour voir ce que je dois faire à un moment donné. Il est souvent nécessaire de laisser les autres briller et de mettre mes propres capacités à la disposition de l’équipe.

Xavi est l’un des meilleurs milieux de terrain de l’histoire. Il est impressionnant. Ç’a été un énorme privilège d’apprendre à ses côtés, pas seulement sur le terrain mais également dans le comportement, la préparation. C’est un joueur unique. Je lui suis énormément reconnaissant de tout ce qu’il a fait pour moi et je lui souhaite tout ce qu’il y a de mieux.

Le club a dépensé beaucoup d’argent pour faire venir les meilleurs attaquants du monde, et c’est normal que les gens parlent d’eux. L’important, c’est de jouer et de gagner ensemble et ça, nous le comprenons tous parfaitement. Après, si on parle un peu plus des milieux, c’est encore mieux ! (rires).

J’ai toujours dit qu’au Barça, il fallait avant tout prendre du plaisir. Il faut arriver avec le sourire et ressortir avec un sourire encore plus grand. Je ne crois pas qu’on puisse être frustré dans ce club. C’est incroyable tout ce que nous avons : les meilleurs footballeurs du monde, un public formidable, des installations magnifiques. Les saisons sont longues, donc il y a forcément des hauts et des bas, surtout après les nombreux changements de l’intersaison. Il était important de conserver une certaine tranquillité et la confiance, et ce n’est pas par hasard que nous arrivons à notre meilleur niveau en fin de saison.

J’aborde cette finale de Ligue des Champions contre la Juventus en toute tranquillité. C’est pour des soirées comme ça que nous travaillons. Nous voulons gagner. Nous connaissons bien la Juve et nous la respectons au plus haut point, mais dans nos têtes, il n’y a rien d’autre que la victoire. C’est une finale et nous sommes Barcelone. Nous ne pouvons pas penser autrement !
Tout le travail réalisé nous permet d’aborder cette finale avec beaucoup de tranquillité. Tout s’est bien passé jusqu’ici, et je ne vois pas pourquoi ça changerait. Après, les sentiments, nous les laisseront sortir quand nous aurons la coupe entre les mains. Mais avant, il y a un match à jouer. (…) J’ai très envie de pouvoir toucher ce trophée ! »

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