Alors que Karim Benzema s’exprimera pour la première fois depuis sa mise en examen dans l’affaire de la sextape de Mathieu Valbuena, dans le Journal de 20h00 sur TF1, ce mercredi soir, Le Monde a publié le matin même une grande partie des déclarations de l’attaquant du Real Madrid lors de son interrogatoire de première comparution devant la juge de Versailles, Nathalie Boutard début novembre. Le joueur du Real Madrid explique notamment qu’il s’agit d’un « gros malentendu ».

« Je pense que c’est un gros malentendu, tout ça. Au départ, je voulais le (Mathieu Valbuena) mettre au courant d’une histoire qu’il y avait sur lui et l’aider. Parce qu’on m’a déjà fait ça, le même style de fait. C’est quelqu’un qui joue avec moi en équipe de France, c’est un pote. Je voulais (…) discuter avec lui pour lui faire part que moi aussi ça m’était arrivé et voir ce qu’il en pensait.

La sextape ? Comme Karim (Zenati, son ami d’enfance qui avait été contacté par les trois maître chanteurs en possession de la vidéo, ndlr) m’a dit que c’était une vidéo sérieuse, c’est ce que j’ai dit à Mathieu. Je me suis fait un film par rapport à ce que m’avait dit Karim, parce que je lui fais confiance et qu’il est mon meilleur ami.

Vous pouvez écouter toutes mes conversations, parfois au téléphone, j’abuse un peu, je déconne. Je ne parle que d’aide. Je n’avais pas autre chose derrière la tête.
Le terme “tarlouze” ? Forcément, je suis énervé. Je me suis dit qu’il (Valbuena) était allé me dénoncer à la police, alors que j’étais allé le voir. Après, “tarlouze”, on peut le dire à tout le monde, à ses amis, à ses potes. Pour moi, pour la nouvelle génération, c’est amical.

De l’argent, j’en ai. Je n’en ai pas besoin. Karim non plus. Je lui en donne de l’argent, il est employé dans ma société. »