Myron Markevych, l’entraîneur de Dniepropetrovsk, l’équipe surprise de la Ligue Europa, était de passage en conférence de presse ce mardi, à la veille de la grande finale contre Séville. Le coach est revenu sur le parcours de son équipe qu’il ne pensait pas voir arriver à ce stade de la compétition.

« Si on m’avait dit au début de la compétition que je serais en finale, j’aurais cru à une blague, c’est vrai. Pour être honnête, je n’aurais jamais pensé être là aujourd’hui.

Ce n’est pas facile de jouer loin de la maison [A Kiev, Ndlr]. Nous avons beaucoup voyagé, pris souvent l’avion, c’est difficile. Au début, pas grand monde ne se déplaçait avec nous et ça sonnait un peu creux dans ce grand stade Olympique. Mais, en demi-finale, il y avait plus de spectateurs. On a reçu le soutien de plus de 60 000 supporters, c’était mieux.

Je suis un amateur du football espagnol, mais il y a beaucoup de gens dans mon cas dans le monde. J’aime le style de jeu de Séville et le Championnat espagnol. Mais c’est difficile de comparer avec les autres équipes qu’on a affrontées. Probablement que leur jeu se rapproche de celui de Naples que nous avons éliminé en demi-finale. Car Naples avait un entraîneur espagnol aussi (Raphaël Benitez). Séville attaque très bien avec de bons joueurs devant. Ce sera très important de neutraliser leurs attaquants.

La perspective de pouvoir disputer la Ligue des champions la saison prochaine en cas de victoire va nous stimuler mais Séville aussi, je pense.

Le match de ma carrière ? Elle n’est pas finie, peut-être qu’il y en aura d’autres ! Mais si je vous disais que moi ou les joueurs n’étions pas nerveux, je vous mentirais. L’important, c’est que ça disparaisse mercredi au moment d’entrer sur la pelouse. »