La RFEF et la Commission Antiviolence vont être saisies par la Ligue de Football Professionnelle espagnole afin de sanctionner les clubs de Séville et du Celta Vigo. En cause : des chants violents proférés par les deux clubs concernés lors de la dernière journée de Liga. Le club andalou, qui jouait contre l’Athletic Bilbao samedi, s’en est pris à son voisin du Betis, leader de Liga Adelante, et qui devrait retrouver l’élite l’an prochain. “Approximativement 250 personnes appartenant au groupe de supporters “BIRIS NORTE” (tribune basse Nord), comme le prouvent certains signes distinctifs, se sont mis à chanter “Verdiblancos hijos de puta” en référence au club du Real Betis Balompié. Ces chants ont été effectués en chœur, indépendamment du reste des spectateurs dont le comportement a été correct tout le match” a annoncé la LFP aujourd’hui.

Le Celta Vigo est, lui aussi, pris pour cible. Le club précédemment entraîné par Luis Enrique pourrait aussi être sanctionné pour des chants à l’encontre de son adversaire du soir, le FC Barcelone, dimanche au stade Balaídos. “Quelques 300 spectateurs, supporters du club local, situés dans la tribune Gol Inferior, comme le prouve les pancartes du groupe de supporters “Irmandiños”, ont lancé des “Puta Barça, oé !”. Ces chants ont été effectués en chœur, de façon répétitive et repris, postérieurement, par d’autres spectateurs dans différentes parties du stade.” 

La LFP précise également que ces chants ne sont que des faits isolés et qu’aucun autre incident n’a été déploré dans les deux matches.