Real : Ancelotti « Zidane m’amusait à l’entraînement, Ronaldo le fait durant les matches »

Real : Ancelotti « Zidane m’amusait à l’entraînement, Ronaldo le fait durant les matches »
573

ancelotti

Carlo Ancelotti, l’entraîneur du Real Madrid s’est longuement confié aux médias de l’UEFA pour parler notamment de son expérience au plus hau niveau. L’an passé, Carletto a tout simplement remporté la tant attendue dixième Ligue des champions du club merengue, puis la Coupe du Monde des Clubs au Maroc 2014. Il était alors inévitable que son nom apparaisse parmi les finalistes pour le prix récompensant l’Entraîneur de l’Année.

« Je suis un entraîneur qui aime beaucoup son travail, qui y prend toujours du plaisir, qui essaie de maintenir une bonne relation avec ses joueurs. Quelqu’un aussi qui cherche avec eux à atteindre les objectifs fixés par le club.

Au cours de ma carrière, j’ai rencontré les joueurs les plus sérieux et les plus professionnels de l’élite. Je dirais d’ailleurs que plus le niveau est élevé, plus les joueurs sont sérieux et professionnels. Cela simplifie beaucoup les choses, surtout au Real Madrid. Ici, j’ai trouvé un groupe de joueurs très sérieux, très motivés, qui travaillent bien en équipe et entre lesquels il existe d’excellentes relations. Ça rend les choses beaucoup plus simples.

L’aspect mental est le plus important dans le football actuel. Il est fondamental de réussir à motiver le groupe dans son ensemble, y compris ceux qui ne jouent pas. Après, il y a la tactique, construire une équipe qui arrive à appliquer l’idée d’un jeu collectif, de groupe. Il est important aussi de parvenir à convaincre les grands joueurs de mettre leurs qualités individuelles au service de l’équipe.

Le plus important pour un entraîneur est la relation qu’il peut construire avec ses joueurs. On arrive toujours avec une idée en tête, mais ensuite ce sont eux qui doivent l’exprimer sur le terrain. Si la relation est bonne, cette idée se transmet plus facilement aux joueurs. C’est l’aspect le plus difficile. Après, il est évident que le Real Madrid doit gagner des titres, le PSG aussi, mais il est certain que toute équipe a des objectifs propres, que ce soit la stabilité au plus haut niveau ou gagner la Coupe d’Europe. Mais cela existe à tous les niveaux et tous les entraîneurs sont confrontés aux mêmes problématiques.

Le match clé de notre saison a été en Coupe du Roi contre Barcelone, à Valence. Mais le plus beau moment reste sans aucun doute la finale de la Ligue des champions à Lisbonne. Après une longue attente, nous avons enfin gagné la Décima du Real Madrid.
Diego Simeone a fait une saison incroyable. Avec une équipe qui n’est pas une constellation de stars, avec ses compétences, sa détermination et son caractère, il a réussi à gagner le championnat d’Espagne. Heureusement, il n’a pas remporté la Ligue des champions (rires), mais il transmet une force de caractère impressionnante à son équipe, qui a quand même joué la finale.

La Coupe du Monde des Clubs au Maroc, c’était la cerise sur le gâteau, le gâteau étant la Ligue des champions. C’est un trophée important puisqu’il se dispute exclusivement entre les champions continentaux. Ce titre est venu couronner une saison fantastique et nous avions vraiment envie de le gagner.

Cristiano Ronaldo, c’est un joueur qui fait preuve d’un sérieux et d’un professionnalisme uniques à ce niveau. Il est né avec un talent extraordinaire, mais ce talent, il l’exprime et le travaille avec un sérieux que j’ai rencontrés chez peu de joueurs.
Zidane était le joueur qui m’amusait le plus à l’entraînement, mais Ronaldo est celui qui m’amuse le plus en match. Il marque pratiquement à chaque rencontre !

Entraîner la Squadra Azzurra ? Ça me plairait, oui… L’Italie a pris l’habitude de jouer la finale de la Coupe du Monde tous les 12 ans : 1970, 1982, 1994 et 2006. Si la tradition se poursuit, la prochaine finale est pour 2018. En principe, Antonio Conte sera sélectionneur. Mais il y a une autre histoire. Nous jouons la finale tous les 12 ans, mais nous la gagnons seulement tous les 24 ans. C’est arrivé en 1982, puis en 2006. Si la logique est respectée, l’Italie gagnera sa prochaine Coupe du Monde en 2030. J’aurais 71 ans. Mais je ne suis pas pressé… »

VOUS AIMEREZ AUSSI :