Interrogé ce mercredi soir au micro de la radio espagnole Onda Cero, l’entraîneur du Real Madrid Rafael Benitez a fait le point sur l’actualité du club merengue. S’il est revenu sur la relation entre ses attaquants Cristiano Ronaldo et Gareth Bale, le Madrilène a aussi évoqué les cas de Jesé Rodriguez ou de Karim Benzema.

« Je rigolais avec Jesé. À Madrid, il y a une ambiance de vestiaire contrairement à ce que tout le monde pense, mais parfois, tu ne contrôles pas l’environnement. Les entraîneurs doivent gérer un groupe de professionnels, pas ce que disent les agents. Je parle avec les joueurs et quand il peut y avoir un conflit, on le règle. Madrid, c’est le top niveau. Je veux que Jesé joue bien, il a les qualités, mais aussi la chance et la difficulté de jouer au Real Madrid.

J’ai déjà parlé avec Karim Benzema. Nous avons retrouvé le meilleur Benzema, alors que beaucoup le critiquaient. Nous dosons ses efforts parce que nous savons que nous devons prendre soin de lui. Je n’ai pas de problème avec lui. Nous savons pourquoi nous l’avons remplacé.

Ça y est, j’ai décidé, lorsque l’on me demande si Cristiano est le meilleur joueur que j’ai entraîné, je dirais oui et oui.
Je n’ai aucun problème avec aucun joueur de l’effectif. Mardi, j’ai longuement parlé avec Cristiano. J’ai l’habitude de passer les saluer lorsqu’ils sont aux soins, individuellement. J’ai eu des vestiaires plus compliqués à gérer que celui-ci. Parfois, on dit même que je me bats avec un joueur. Il y a toujours des mécontents, mais jusqu’à maintenant, il n’y a rien eu d’exceptionnel.

C’est moi qui ait le plus bataillé pour que Ramos reste ici. Il n’y a absolument aucun problème entre nous, il est le capitaine, il est phénoménal et il doit le démontrer en permanence.

Ordre et défense ne sont pas synonymes. Le Real Madrid a une philosophie offensive. Mais avec de l’ordre, on encaisse moins de buts. Lors de la saison 2007/08, on a battu le record de buts marqués. Le record à Chelsea, nous l’avons battu dans les mois qui ont suivi Di Mateo. Idem à Naples. Le plus grand carton en Ligue des champions, c’est un 8-0 lors d’un Liverpool- Besiktas, j’étais l’entraîneur. Aujourd’hui, en Espagne, l’équipe qui frappe le plus au but c’est le Real.
Les blessures ? Nous avons beaucoup de blessés, neuf actuellement. Mais que les supporters se rassurent, même si nous jouons tous les trois jours, nous faisons un travail de prévention. »