Avant le début du Clasico de samedi dernier, remporté par le FC Barcelone (0-4), le Santiago Bernabéu a offert un bel hommage aux victimes des récents attentats de Paris ayant fait 130 morts. Une Marseillaise avait ainsi été interprétée au piano. Depuis quelques jours, Karim Benzema fait beaucoup parler, dans la sphère médiatique et même politique (notamment Nadine Morano, allant jusqu’à demander l’exclusion du joueur de l’Equipe de France), à ce sujet pour son crachat lâché après l’hymne national français. Certains voient son geste comme une provocation. Cependant, ce lundi, son avocat Alain Jakubowicz a défendu le joueur du Real Madrid dans un communiqué publié sur sa page Facebook, estimant qu’il s’agissait d’un faux débat.

« Le dernier procès d’intention fait à Karim Benzema consiste à lui reprocher d’avoir craché à la fin de l’hymne national joué en mémoire des attentats de Paris lors du match entre le Real Madrid et le FC Barcelone.
Karim Benzema est extrêmement choqué de l’interprétation qui est donnée à cet acte, en général anodin, pratiqué par tous les footballeurs du monde.
Un tel crachat n’était pas le bienvenu à ce moment précis, en de telles circonstances, mais Karim Benzema conteste avec fermeté l’interprétation scandaleuse auquel il donne lieu.
Bien qu’il n’ait pas à s’en justifier, Karim Benzema tient à rappeler qu’il a manifesté sa totale empathie à l’égard des victimes des attentats qui ont coûté la vie à 130 de nos concitoyens le 13 novembre et à leur famille, par ses publications sur ses comptes tweeter et instagram.
Il estime ne pas avoir à justifier de l’émotion qu’il partage aujourd’hui avec tous les français. »