Iker Casillas a une nouvelle fois sauvé le Real Madrid ce mardi, lors de la demi-finale du Mondial des Clubs contre Cruz Azul (4-0). C’est ainsi que le portier madrilène a arrêté un nouveau penalty, suite à celui face à Almeria le week-end dernier. San Iker est revenu sur son bon état de forme face aux médias après la rencontre. « Deuxième penalty en moins d’une semaine », a-t-il notamment déclaré sur son compte Twitter.

« Une fois de plus, l’équipe a bien joué, nous avons fait un grand match. Bien qu’il ait pu paraître tranquille, pour le 0-4 […] mais le Cruz Azul aurait pu revenir à 1-2 avec le penalty. Puis, en seconde mi-temps, le troisième but nous a donné de la sérénité.

C’est vrai que cela fait 12 ou 13 ans que j’arrête des penalties […] Je suis content et c’est dû à la dynamique du groupe. Nous sommes bien collectivement.

Notre intention, c’était de nous battre jusqu’en finale. Cette année est fabuleuse.

Je ne suis pas partie, je ne suis pas revenu. J’ai toujours été le même, mais un joueur passe par plusieurs étapes. Au final, il faut toujours relever la tête et aller de l’avant. Bien que nous ne pouvons pas vivre du passé, il ne faut pas l’oublier.

Je me sens mieux en ce moment qu’il y a 16 ans. Je ne suis pas plus jeune, mais c’est une autre manière d’aborder les entraînements et le professionnalisme. C’est positif pour une personne de 33 ans. […] Dans les grandes lignes, je suis content de l’année 2014.

Ronaldo nous donne bien plus que des buts. […] Pour nous, il a fait un grand match, bien qu’il n’ait pas marqué.

En ce moment, il ne faut pas penser à la Liga, à la Copa ou à la Ligue des Champions mais au Mondial des Clubs. Le mois de janvier sera difficile. C’est difficile d’obtenir 21 victoires consécutives. Nous savons que la défaite et le match match vont arriver à un moment. Nous ne pensons pas au record, seulement au match qui vient.

Cela fait bien longtemps que je suis observé à la loupe, pour ce que je fais de bien ou de mal. Quand tu es nommé cinq fois au titre du meilleur gardien du monde, tout le monde analyse tout. Je n’ai jamais baissé la tête. »