Real : James « J’ai toujours rêvé d’arriver là où j’en suis aujourd’hui »

Real : James « J’ai toujours rêvé d’arriver là où j’en suis aujourd’hui »
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james rodriguez

Le 12 janvier dernier, lors de la cérémonie du Ballon d’Or FIFA, James Rodriguez a obtenu le Prix Puskas récompensant le plus beau but de l’année. A cette occasion, le milieu de terrain colombien du Real Madrid s’est confié au média de l’organisation européenne de football. Il a en profité pour revenir sur sa belle année 2014 et notamment de sa Coupe du Monde.

« J’ai toujours rêvé d’arriver là où j’en suis aujourd’hui. Mais maintenant que j’y suis, et que je joue pour un club aussi grand que le Real Madrid, je veux rester à ce niveau pendant de nombreuses années.

De l’extérieur, je voyais le Real comme un grand club, mais vu de l’intérieur, je peux dire que c’est assurément le plus grand club du monde.

Cristiano Ronaldo est quelqu’un de formidable, aussi bien sur le terrain qu’en dehors. Il n’y a rien à redire. Pour moi, il mérite son Ballon d’Or. Il a fait tout ce qu’il fallait pour le gagner. Il est très humble. Nous entretenons de très bonnes relations. Sur le terrain, tout le monde sait ce qu’il vaut, mais c’est impressionnant de le voir s’entraîner et travailler au quotidien. Quand vous le voyez bosser, vous comprenez comment il est arrivé à ce niveau.

Madrid est une ville charmante, où l’on peut tout faire à n’importe quelle heure et n’importe quel jour. Tout est ouvert ! Il y a tout ce dont une personne peut avoir besoin. Je suis très heureux ici, tout comme ma famille. Ça ne pourrait pas être mieux.

De la Colombie, tout me manque ! Les gens, la nourriture. Mais je dois dire que je me suis habitué. Ça fait déjà six ou sept ans que je vis loin de mon pays. Cela dit, on voudrait pouvoir être en permanence près de ses amis et de sa famille. […] Ce serait chouette de pouvoir prendre ma retraite là-bas, en Colombie. Mais il y a encore beaucoup de temps !

Le Mondial au Brésil est le moment qui m’a marqué de 2014. Je crois que cette Coupe du Monde restera longtemps en moi et que beaucoup de gens en Colombie ne l’oublieront jamais. Tout le pays était derrière nous car il y avait un véritable espoir de nous voir entrer dans l’histoire. Et c’est ce que nous avons fait. La Colombie n’avait jamais atteint les quarts de finale de la Coupe du Monde. Moi, ça m’a marqué à jamais.

J’ai commencé à penser au Prix Puskas aussitôt après avoir marqué ce but. Et mon rêve est devenu réalité. Le fait que ce sont les gens qui votent rend cette récompense encore plus spéciale. Je suis extrêmement reconnaissant à tous ceux et toutes celles qui ont voté pour moi. Ce sera dur de reproduire un tel but et si cela doit arriver, ce ne sera certainement pas au Maracanã pendant une Coupe du Monde. Mais je vais essayer. »

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