Real : Ronaldo « Je sais que l’on se souviendra de moi à jamais »
Cristiano Ronaldo devrait bien participer à la demi-finale de Ligue des Champions du Real Madrid qui affronte Manchester City ce mercredi au Santiago Bernabéu. Le meilleur buteur de l’histoire de la compétition, avec 93 buts inscrits, aura l’occasion d’augmenter son compteur face aux Citizens. Dans une récente interview accordée à l’UEFA, CR7 a affirmé avoir déjà marqué l’Histoire du football.
« Etre le meilleur buteur de l’Histoire de la Ligue des Champions, c’est un privilège. J’en suis évidemment très heureux. C’est une compétition très particulière, et qui est chère au Real Madrid. J’ai eu la chance de la remporter deux fois, mais je veux la gagner de nouveau, si possible, dès cette année. Les supporters aiment la Champions League, tout comme moi, car c’est une compétition unique.
Faire ce que j’aime, faire mon métier, et le faire comme il se doit. Je cherche à profiter, et faire en sorte que les supporters prennent du bon temps. Je fais tout pour marquer le plus possible, car c’est ce que veulent voir les gens : quand ils viennent au stade, c’est pour voir des buts. Et mon métier, c’est cela : gagner, bien jouer, marquer le plus possible, faire gagner mon équipe, et m’éclater à le faire. Le mot ‘plaisir’ est vraiment celui qui je mets le plus en avant, car c’est ça, le football. C’est le bonheur et la passion, même dans l’adversité.
Au Sporting, pour être franc, je n’ai jamais admiré d’autre joueur, je n’ai jamais cherché à ressembler à quiconque. Même s’il y a eu de grands joueurs au Sporting, je ne les ai jamais pris comme modèles, j’ai toujours cherché à progresser comme je l’entendais, moi. À l’époque, je pensais déjà à la sélection nationale. Je sentais que ce serait dur de jouer pour un grand club, mais je m’en sentais capable. Représenter le Portugal, c’était la marche encore au-dessus ; ce serait bien plus difficile. Mais tout s’est enchaîné très vite.
J’ai signé pour Manchester United, et, peu de temps après, j’ai été appelé en sélection. Mes références, à l’époque, s’appelaient Fernando Couto, Rui Costa et Luís Figo, car c’était eux, les plus grands joueurs portugais.
J’ai toujours su que j’étais un joueur à part, depuis mes débuts au Sporting. Je savais que, tôt ou tard, j’atteindrais le plus haut niveau. Je n’aurais jamais cru que cela arriverait si vite mais, comme je l’ai déjà dit, je m’y préparais, car je savais que j’avais le talent requis. J’ai toujours travaillé dur, et cru en mon potentiel ; de mes années de formation au Sporting au Real Madrid, en passant par Manchester United, j’ai toujours cherché à progresser, en tant que joueur, mais aussi en tant que personne, et en tant qu’être humain. J’ai toujours aimé mon métier.
Je sais que l’on se souviendra de moi à jamais. Que cela plaise ou non, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Cela restera à jamais. Cela plaît à certains, déplaît à d’autres, mais moi, je n’ai aucun doute là dessus : j’ai déjà marqué l’Histoire du football. »