Valence : Mustafi « Une année incroyable et pleine de succès »

Valence : Mustafi « Une année incroyable et pleine de succès »
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À 22 ans, Shkodran Mustafi vient de passer des derniers mois incroyables. Grâce à ses bonnes performances à la Sampdoria, en Serie A, le joueur allemand d’origine albanaise a été sélectionné pour disputer la dernière Coupe du Monde avec le succès que l’on connaît. Dans la foulée, le jeune prodige quittait Gênes pour rejoindre le FC Valence, où il n’a pas tardé à se faire remarquer. Pour FIFA.com, le défenseur central est revenu sur tous ces événements.

« Mes débuts à Valence ont été un peu difficiles, à cause de la blessure contractée pendant la Coupe du Monde. Mais depuis, tout va pour le mieux. Je suis vraiment très bien ici.

Cette année, à chaque fois que j’y pense, je me dis que j’ai vécu plus de choses que la plupart des footballeurs dans toute leur carrière. En général, il faut du temps pour accumuler tant de souvenirs. Dans mon cas, tout s’est enchaîné très rapidement. C’était une année incroyable et pleine de succès. J’ai énormément progressé, en tant que joueur et en tant qu’homme. On peut difficilement imaginer meilleure année.

On ne peut pas vivre de telles expériences, remporter tous ces titres, et rester le même. Les médias et le public en général font soudain beaucoup plus attention à vous. Tout le monde vous sollicite. Il faut apprendre à gérer cette situation. C’est aussi comme ça que l’on devient adulte.

Tout s’est passé à toute vitesse et je n’ai pas eu le temps d’y réfléchir. Les événements se sont succédé très rapidement. Après la finale [de la Coupe du Monde, Ndlr], j’ai eu deux semaines de vacances pour penser à mon avenir. À cette époque, j’étais encore lié à la Sampdoria et je devais également traiter d’autres questions urgentes. Mais la vie suit son cours. Chaque week-end, il y a un nouveau match sur lequel je dois et je veux me concentrer. J’ai donc dû apprendre à faire abstraction de ce titre de champion du monde, pour consacrer toute mon énergie à Valence. Je crois qu’il me faudra encore du temps avant de réaliser pleinement ce qui s’est passé au Brésil. »

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