Depuis quelques jours, Gary Neville est le nouvel entraîneur de Valence. L’ancien joueur britannique a remplacé Nuno en ce mois de décembre. Il a accordé ce samedi une interview à AS pour faire part de ses premières impressions et de ses ambitions : Ligue Europa, Copa del Rey et terminer parmi les quatre premiers de la Liga.

« Lorsque j’ai reçu un appel de Peter Lim, j’étais en train de manger un roast-beef avec mon fils. (…) Je lui ai demandé deux heures pour pouvoir parler avec ma famille.
Je ne m’y attendais pas. Je savais ce qu’il se passait avec Valence, je suivais ça de loin grâce à mon frère. Je savais qu’il y avait toujours de pression. C’est pour ça que lorsque j’ai reçu un appel de Lim un dimanche après-midi j’ai pensé : aie, aie aie. Il m’a dit qu’il venait de perdre l’entraîneur et qu’il avait une question pour moi…
Ce qu’il m’a demandé c’est un privilège, un honneur. Valence est un club fantastique. Je connaissais Mestalla pour y avoir déjà joué. Je ne pouvais pas dire non. J’aurais perdu crédibilité en tant qu’entraîneur. Je me suis préparé toute ma vie pour ce moment.
Le risque aurait été de dire non. J’aime planifier ma vie… mais dans le football, c’est comme ça que les choses se passent. Je sais que Valence a eu 14 entraîneurs en 15 ans….Mais c’est une opportunité.

Il faut s’améliorer c’est clair. Nous voyons du mieux, mais pas un rendement régulier. Les blessés est un sujet préoccupant. J’espère pouvoir compter sur tout le monde au retour de Noël. J’ai besoin de tout le monde. Je souhaite deux joueurs pas poste.

Un entraîneur de Valence doit vouloir affronter toutes les compétitions. Nous n’allons pas toutes les remporter mais il faut y aller pour vouloir toutes les gagner. J’ai vécu toutes ma carrière de cette manière.

J’espère rester à Valence au delà de la fin de saison. »